Rosières va-t-elle payer (dans le) Cher la délocalisation ?

Actualités - 23 janv. 2018

Rosières va-t-elle payer (dans le) Cher la délocalisation ?

C’est ce que craignent des élus du comité d’entreprise et le syndicat CGT dans son usine historique de Lunéry. En question : la fabrication du modèle Trio qui pourrait être délocalisée. La direction se veut en revanche rassurante, comme relaté par notre confrère local La Nouvelle République.

 

« Ça craint, lâche sans détour un délégué CGT. L’inquiétude est réelle. Depuis qu’on a laissé partir la presse puis l’émaillerie, il y a cinq ans, on se sait condamné. Dans un communiqué commun envoyé cette semaine, les élus du comité d’entreprise et le syndicat CGT du fabriquant d’électroménager Rosières lancent un cri d’alarme. Après avoir déposé un droit d’alerte au CE en décembre, ils déclenchent à présent « un droit d’alerte médiatique ».


Fleuron du made in France

Leur usine installée à Lunery (Cher), à une trentaine de kilomètres d’Issoudun, a vu sa masse salariale fondre en trois décennies : du millier de salariés dans les années 80, il en reste aujourd’hui une centaine sur le site de fabrication (domiciliés pour la plupart dans le Cher mais aussi dans l’Indre). « A l’époque, on fabriquait tout de A à Z grâce à notre fonderie, notre atelier d’emboutissage et l’émaillerie. On était un fleuron du “ made in France ”. Aujourd’hui, on ne fait plus que de l’assemblage avec les composants venus de l’usine rachetée en Turquie et de pays à bas coût », se désole un représentant du CE. »

La suite de l’article en cliquant sur le visuel ci-dessus. Et article sur France Bleu à lire en cliquant ici

 

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