Philippe Chemineau, directeur commercial de Nolte Küchen France :
« Le travail dominical peut apporter une réponse pour les magasins indépendants vis-à-vis de leurs concurrents "grandes surfaces" profitant déjà de ces ouvertures le dimanche. En revanche, pour la plupart, je ne suis pas sûr que cela puisse devenir une réalité, compte tenu des équipes en place, et de la contrainte nouvelle d'une gestion de personnel plus compliquée.
Nous travaillons déjà avec des magasins comme Atout Cuisine situé à L'usine à Vélizy-Villacoublay, et qui ont déjà des jours d'ouverture spécifiques, dont le dimanche. Cela leur procure un réel avantage. Ces ouvertures doivent bien entendu être possibles dans les lieux où les habitudes des consommateurs sont de se déplacer pour des achats le dimanche, mais pas nécessairement partout sans discernement.
En d'autres temps, nous pouvions reprendre la formule, travailler plus pour gagner plus. Elle est, je pense, toujours vraie, si les contraintes ne sont pas supérieures aux avantages. Mais au-delà du point de vue d'un fabricant, ce sont les magasins eux-mêmes qui doivent répondre à cette question, car eux connaissent parfaitement leur environnement, et les problèmes locaux auxquels ils sont confrontés chaque jour ».
Vincent Jung, directeur de marque Arthur Bonnet
« Certains magasins Arthur Bonnet implantés en Région parisienne ouvrent déjà quelques dimanches de plus dans l’année. Connaissant les différents modes d’événements commerciaux tels que les foires expositions, il nous semble qu’ouvrir quelques dimanches ciblés dans l’année peut développer le chiffre d’affaires, à la condition toutefois que l’on crée un événement relayé en termes de communication au niveau local ».
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