Les Allemands, champions du monde…
De football comme de ventes de cuisines à l’international. C’est ce que précise le VdDK dont les chiffres révèlent que ce sont les marques germaniques qui ont tiré la croissance du marché français au premier semestre. Pas un scoop…
Comme lors des précédentes, les cuisines allemandes se sont bien vendues cette année. Pas vraiment un scoop, comme ne l’est pas le fait que les meilleures performances de l'industrie de meubles de cuisine outre-Rhin ont été réalisées à l’exportation. Mais les chiffres révélés cette semaine par l'union de l'industrie de meubles de cuisine allemande (VdDK) donnent un éclairage précis sur le premier semestre. Durant cette période, le chiffre d'affaires global de production a progressé 4,82 % à 2,25 milliards d'euros, la croissance s’établissant 9,92 % pour les modèles destinées à franchir les frontières nationales.
La bonne vigueur s’est traduite dans les dix premiers marchés de débouchés à commencer par la France, « où le chiffre d'affaires a enregistré encore une fois une croissance de près de 10 % ». Comme les industriels français n’ont pas déclaré des résultats aussi dynamiques, la conclusion s’impose : ce sont les marques allemandes qui ont tiré le marché français à la hausse. Ce qui n’est pas un scoop, non plus : le constat est conforme à ce qu’exprime le terrain, c’est-à-dire les cuisinistes et agents commerciaux lorsque nous les sondons.
Ont suivi une courbe encore plus ascendante les Pays-Bas (17,4 %), la Grande-Bretagne (14,7 %), la Suisse (14,7 %) et les Etats-Unis (12,9 %) Concernant ces derniers, il sera intéressant de connaître les répercussions sur les marques allemandes de cuisine, suite à l’affaire du groupe Volkswagen accusé en début de semaine par les autorités américaines d’avoir falsifié ses résultats aux tests antipollution.
Jugé tantôt prometteur, tantôt à risque par les analystes économiques, le marché chinois a lui aussi enregistré une progression des ventes de cuisine made in Germany, le plaçant au 7ème rang des débouchés de l’industrie d’outre-Rhin. A l’inverse, la Russie tombe à la 12ème place après une érosion sévère des ventes de 27 %, conséquence probable de la chute du cours du rouble et de l’embargo russe des produits européens, suite au différend sur l’Ukraine. Que l’on se rassure dans notre filière nationale : il pénalise surtout les agriculteurs…
Galerie photos
Partager cet article
