Le recyclage est-il une imposture de filière ?
C’est ce que conclut une étude révélée par Atlantico, pointant les arnaques de nombreuses sociétés qui revendent les déchets électroniques aux pays pauvres d'Asie et d'Afrique. La famille du blanc semble peu concernée.
Atlantico est un site d’informations réputée pour sa ligne éditoriale sans langue de bois et allant souvent à l’encontre de la pensée unique. Il se donne pour but d'être un « facilitateur d'accès à l'information », et une « plateforme d’aiguillage vers une information fiable et adaptée aux nouveaux modes de consommation de l’information sur Internet. »
Reprenant à notre compte la déclaration de son co-fondateur et directeur de la publication, Jean-Sébastien Ferjou, pour qui « si quelque chose est bien traité par ailleurs, pourquoi le refaire ? Autant mettre le lien », nous renvoyons donc en fin de cet article vers une interview qui pourrait bien faire du bruit dans le landerneau de l’électroménager. Un comble, diront certains, pour un secteur qui réalise des progrès notables depuis plusieurs années en matière de réduction du volume sonore des appareils. Encore que, à écouter, ou plus exactement y regarder de plus près, les réfrigérateurs, lave-linge ou lave-vaisselle ne sont pas concernés par les révélations de cette étude qui « met en lumière le fait que certains déchets électroniques réutilisables (ordinateurs, écrans plasma, imprimantes, etc.) ne sont pas recyclés, mais revendus à des pays en voie de développement, sans que cela ne soit clairement assumé auprès des populations et des instances gouvernementales. »
La famille du brun aurait donc un côté obscur, dissimulé par les discours de façades, les spots TV et les organismes censés donner une nouvelle vie aux appareils usagés en préservant celle menacée sur notre planète bleue (précisons que des composants électroniques polluants sont aussi utilisés dans le Blanc). Répondant aux questions d’Atlantico, Dominique Audrerie, expert indépendant des questions environnementales n’y va pas de main morte pour dénoncer ces « arnaques du recyclage des produits électroménagers extrêmement nocives », précisant sans ambages que « la France trempe bien sûr dans ce genre d’arnaques, car elles sont montées par des sociétés multinationales. ».
Un expert indépendant devrait-il cela, pour parodier une question qui a, elle aussi, fait grand bruit, jusqu'au sommet de l'Etat ? Intégralité de l’interview à lire en cliquant ici
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