L'obsolescence programmée… et bientôt étiquetée ?

Actualités - 27 févr. 2018

L’obsolescence programmée… et bientôt étiquetée ?

Alors que 9 Français sur 10 pensent que les produits qu'ils achètent sont conçus pour ne pas durer, Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Ecologie, a annoncé le12 février réfléchir à la création d’un indice de durabilité des appareils électroménagers et high-tech.

 

Ce n'est plus un serpent de mer, expression populaire employée pour désigner un sujet qui revient fréquemment, notamment lorsque sa mise en application, son développement ou son aboutissement ne semble pas arriver ou bien être repoussés continuellement. Non, c'est devenu un sujet récurrent comme la marée, qui revient sans cesse au rivage avec ses eaux claires ou charriant des éléments inattendus. Y compris de nouvelles polémiques.

 

Ainsi en est-il de l'obsolescence programmée des appareils ménagers et qui vaut depuis quelques années aux fabricants d'être suspectés de cupidité aux frais du consommateur et de l'écologie. Cette fois il ne s'agit pas d’un nouveau scandale qui finirait par « gate », mais d’une annonce gouvernementale visant à en prévenir ou à en guérir selon les points de vue.

 

Cette décision de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Ecologie, Nicolas Hulot, n’a certes pas fait la une des quotidiens, hebdomadaire et journaux télévisés, mais la plupart d'entre eux l'ont évoqué entre deux sujets d'actualité plus prégnante. C'est d’abord le cas du Parisien qui a qualifié d’exclusif son article diffusé à chaud (et peut-être le premier) sur son site le jour de l'annonce (12 février), comme on peut le lire en cliquant ici.  

 

De fait, le média écrit de la presse régionale a-t-il devancé d’un jour celui audiovisuel et nationale qu’est France 2 et qui a repris en substance la nouvelle en 55 secondes chrono sur la vidéo à visionner en cliquant sur le visuel en tête de cet article.

 

Devant être d’abord appliqué de manière volontaire jusqu'au 1er janvier 2020 avant de devenir obligatoire, ce dispositif, inspiré des étiquettes sur les consommations d’énergie, suscitera sans doute des réactions, peut-être des résistances ou des contournements, et à coup sûr d’autres développements. Affaire à suivre, donc.  

 

Jérôme Alberola

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