Tableau de bord des exportations italiennes de cuisines

Actualités - 04 déc. 2015

Tableau de bord des exportations italiennes de cuisines

Si des nouveaux marchés apparaissent ou grimpent dans le classement, la France trône en tête et les marques italiennes n’ont pas d’autres choix de s’y développer davantage. Avec des atouts pour les cuisinistes que les françaises n’ont pas. Analyse.

 

En 2015, les signaux de reprise timide du marché de la cuisine sur l’autre versant des Alpes  se sont traduits par des chiffres de ventes en hausse pour les fabricants italiens, inversant une tendance négative qui leur aura causé une perte en valeur de 34 % depuis 2009, selon notre confrère Ambiente Cucina. 

 

La meilleure santé des usines transalpines a été générée par une légère hausse globale des exportations de 1994, s’établissant à 638 millions d’euros (ce chiffre étant supérieur à celui du tableau ci-dessus parce qu’il ne recense que les 20 premiers pays de débouchés). Logiquement, avec 42,3 %,  le pourcentage de cuisines produites dans la Botte qui franchissent les frontières est le plus haut depuis 2009, début de la crise financière.            

            

Notre confrère souligne que ces résultats positifs à l’exportation ne compensent pas les pertes accumulées sur le marché domestiques, ce qui conduit les fabricants italiens  à réalise des efforts accrus pour  conquérir de nouveaux marchés et pour consolider où ils sont historiquement présents.

 

A commencer par la France, marché décidément bien attractif, et qui constitue leur premier débouché. Les marques italiennes ont depuis toujours pour mode opératoire de conquérir (mais aussi  de quitter) les marchés étrangers par vagues menées par quelques têtes de pont variant selon les époques (Snaidero et Arc Linea dans les années 1980/1990, Comprex durant la première moitié de la décennie suivante). On doit donc s’attendre à leur retour chez les cuisinistes français, mais aussi à leur essor plus franc chez les agenceurs, architectes d’intérieurs et magasins de déco et mobilier haut de gamme qu’elles ont investis telle une niche protégée durant la crise. Et si elles n’ont pas la puissance des allemandes, les marques italiennes ont encore pour elles des atouts esthétiques et une réputation de distinction statutaire qui échappent aux françaises. Ces qualités pourraient bien peser lourd dans le choix des cuisinistes, alors que la concurrence se durcit et que la confusion de l’offre, entre magasins spécialisés, dont certains se normalisent en devenant franchisés, et grande distribution, sévit dans l’esprit des consommateurs.

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