Sondage express : Crise financière : cause et impact (suite) ?

Actualités - 15 nov. 2011

« La croissance économique devait être en France de 2 % en 2011 et de 2,25 % en 2012. Les chiffres l’actualisent plutôt à 1,6 en 2011 et 0,8 en 2012. La crise financière a surtout un impact négatif sur l’activité et l’investissement dans le bâtiment, dans la construction comme dans les transactions immobilières, ce qui aura par rebond des effets sur le marché de la cuisine. Par ailleurs, 300 000 emplois ont été supprimés, ce qui va peser sur le pouvoir d’achat d’un grand nombre de ménages.

 

En Allemagne s’est produit un effondrement des commandes émanant de pays traditionnellement gros importateurs de cuisines. Malgré tout, les exportations allemandes au sein de la zone euros s’établissaient  fin août  à 31,5 milliards d’euros (+11,5%). Un autre phénomène, perçu un peu outre-Rhin et bien plus fortement dans l’Hexagone, est la difficulté croissante des magasins distributeurs de cuisines à faire appel au crédit, en raison des exigences plus draconiennes des établissements bancaires et de prêt. Les revendeurs Nolte ont été relativement épargnés, car nous avons choisi de monter en gamme au cours des dernières années, ce qui nous a assuré un meilleur volant d’affaires.  De même, nous avons à nouveau investi 10 millions d’euros dans un plan triennal et nos magasins ont également consacré des moyens importants pour se rénover, se développer et rester toujours compétitifs.

 

Enfin, le plan de rigueur qui a été décidé par le Gouvernement français vise surtout à rassurer les marchés et à conserver le triple A des agences de notation. Il s’inscrit dans une vision macro-économique et non micro-économique. La crise financière mondiale a fait perdre un peu plus 2 milliards d’euros de recettes aux banques et il est prévu de facturer aux entreprises réalisant plus de 250 millions de chiffre d’affaires 5 % d’impôts supplémentaires. Cela va donc plus affecter des grandes entreprises que les cuisinistes.

 

En revanche, ce plan va affecter fortement les ménages, car s’il prévoit une réduction de 2 milliards des dépenses, il stipule aussi 15 milliards d’impôts supplémentaires qui vont pénaliser la croissance socioéconomique. Deux questions demeurent pendantes. D’abord, reste à savoir si ces mesures sont une réponse provisoire à la crise et si elles seront remises en question dans leur pérennité après les élections présidentielles de mai prochain. Ensuite, ce n’est pas parce que la France  arrivera à sauver son triple A et que la crise grecque sera réglée, ce qui reste à démontrer, que cela ira mieux ailleurs, en Italie notamment. Le fait que l’écart de spread des taux longs viennent d’atteindre encore un record entre la France et l’Allemagne n’est, par exemple, pas une bonne nouvelle ». Nous restons pourtant confiants dans un rebond solide et durable de l’activité, dans la ligne des objectifs que nous nous sommes fixés ».             

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