« Nous avons toujours joué la complémentarité entre le savoir-faire industriel et le développement du réseau de magasins ». Anne Leitzgen, 38 ans, petite fille du fondateur et présidente depuis 2006 de la Société Alsacienne de Meubles (Salm), résume ainsi la croissance sereine du groupe et de ses deux enseignes d’aménagements de cuisine, Schmidt et Cuisinella ».
C’est par ces mots que débute l’article consacré par le hors-série de mars-avril 2012 de L’Express, l’un des premiers hebdomadaires d’information français, au leader français de la cuisine, dont la présidente apparaît en illustration, mais aussi sur la couverture du magazine, aux côtés de six autres dirigeants de réseaux. Conséquence de cette distinction ? Sur le stand de Schmidt et Cuisinella au salon de la franchise, nous avons pu la voir très sollicitée au téléphone ou de visu pour des interviews par la presse écrite ou audiovisuelle. Concernant les ambitions de la Salm, cliquez sur le lien suivant Réactions sur le vif en toute Franchise... Expo.
Précisions fournies par L’Express sur la nature et le motif de ce prix décerné : « Le Coup de cœur de la pérennité et de la croissance maîtrisée récompense un franchiseur mature et pérenne (plus de dix ans d’expérience) ayant particulièrement bien géré l’expansion de son réseau, avec un actionnariat stabilisé et une bonne gouvernance ». Cette année, Schmidt est sorti gagnant d’une compétition où étaient également engagées Courtepaille, Jeff de Bruges, La Vie Claire et 9 autres enseignes de divers univers de consommation.
L’article rappelle les divers atouts qui ont justifié cette victoire, quitte se laisser un peu par son enthousiasme (dérive régulière des médias généralistes), en qualifiant Schmidt de « marque haut de gamme du groupe », positionnement qu’elle n’a pas (comme Mobalpa ne l’a pas au sein du groupe Fournier), ou en concluant que « numéro 1 français de la cuisine, Schmidt est suivi par… Cuisinella », oubliant d’insérer la même Mobalpa.
Pour le reste, on ne peut qu’être impressionné par réussite continue au fil des années du groupe industriel alsacien et de ses enseignes. Et s’en réjouir aussi : avec 400 magasins dont 272 en France dans le réseau Schmidt auxquels s’ajoutent 200 points de vente Cuisinella, positionnés en entrée de gamme et jeune habitat, mais aussi avec une puissance industrielle (« 2300 meubles produits chaque jour »), nourrie à coup d’investissements massifs (20 millions d’euros consacrés à la modernisation des sites des productions sur les 35 M.€ engagés en 2012), la Salm est aujourd’hui - avec le groupe Fournier basée en Haute-Savoie - une réussite exemplaire - et logiquement considérée comme telle par ses pairs - dans un marché français de la cuisine équipée marquée par le recul, voire la défaillance de nombreux autres fabricants nationaux, en faveur de leurs concurrents allemands dont la part globale a considérablement augmenté au cours des dernières années. Emblème d’une industrie française qui sait être forte - quitte à insister en ces temps pré-électoraux où la question de la déshérence de nos usines est récurrente – et qui augmente ses effectifs salariés à chaque exercice, la Salm, dont l'actionnariat est 100 % familial et son entité historique Schmidt plus particulièrement sont aussi les étendards - malheureusement quasi-solitaires - d’une cuisine française conquérante à l’étranger.
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