Salice : des sentiments conformes à la réalité
C’est ce qu’expriment aujourd’hui les fabricants et distributeurs de cuisines français concernant les solutions concrètes et utiles proposées par l’équipementier italien, dans un contexte où le terme d’innovation est galvaudé. « Notre marque naturelle de distinction est aujourd’hui immédiatement perçue comme notre meilleur argument de séduction » se réjouit ainsi Éric Tiberghien, directeur France, qui dresse un bilan positif de 2019.
Culture Cuisine : Quel bilan dressez-vous des 11 premiers mois de 2019 pour Salice France ?
Éric Tiberghien : « Il est entièrement positif. Nos ventes ont continué de progresser sur le marché français de la cuisine et d’autres secteurs de l’ameublement. Nous avons gagné de nouveaux clients et référencements, Salice France équipant désormais la quasi-totalité des industriels de la cuisine dans notre pays. Mais, au-delà de cet appréciable aspect quantitatif, nous nous réjouissons que les acteurs du marché comprennent et adoptent de mieux en mieux ce que nous apportons concrètement à leur activité et leur filière. Salice a toujours été motivé par un souci constant d’innovations qui apportent non seulement des améliorations, mais aussi des alternatives aux solutions existantes. Alors que le terme même d’innovation est devenu galvaudé chez de nombreux équipementiers, il est rassurant de constater que ce qui est notre marque naturelle de distinction soit aujourd’hui immédiatement perçue comme notre meilleur argument de séduction par les fabricants de cuisine ou de dressing, qu’ils soient déjà partenaires ou prospects. Ce sentiment est partagé par des cuisinistes, des poseurs et des artisans.
Culture Cuisine : Votre participation au Sicam de Pordenone a été l’un des temps forts pour votre entreprise. Quelles ont été vos impressions générales de cette édition ?
Éric Tiberghien : Le climat d’affaires a été globalement bon, en raison notamment d’une fréquentation satisfaisante, marquée par la venue plus massive de visiteurs asiatiques. Cette édition 2019 se produisant la même année qu’Interzum, en mai dernier à Cologne, le nombre de visiteurs français était logiquement quant à lui en léger recul, mais ils étaient constitués de visiteurs s’inscrivant dans une démarche concrète d’équipements. La tenue d’Interzum quelques mois plus tôt a aussi eu pour conséquence de positionner l’offre de ce Sicam 2019 dans une continuité évolutive, et donc sans innovation révolutionnaire, ou simplement majeure pour la filière. En revanche, les produits exposés n’étaient pas des prototypes ou ne faisaient pas l’objet d’une toute première présentation, mais avaient déjà été lancés sur le marché, permettant de connaître l’avis des utilisateurs, et ils étaient donc immédiatement disponibles pour les acheteurs. De fait, si Interzum est le salon incontournable des concepts, des grandes idées et des tendances pour les équipementiers de l’ameublement, le Sicam est le salon des produits en phase concrète et immédiate avec leur marché. Les deux manifestations sont donc très complémentaires et c’est pourquoi les fabricants de mobilier et de cuisine s’y rendent tous les ans en délégation importante. Ainsi, celle de chacun des deux leaders français de la cuisine était composée d’une dizaine de personnes.
Culture Cuisine : Quelles tendances générales avez-vous retenues de cette édition ? Et comment cela s’est-il traduit chez Salice ?
Éric Tiberghien : Comme je l’ai déjà dit, les tendances de cette édition 2019 du Sicam se sont inscrites dans la continuité de celles qui sont apparues au cours des deux dernières années, avec le développement de la couleur noire dans différentes gammes de produits (cadres, façades, vitres, charnière, etc.). L’accessoirisation intérieure devient également plus sophistiquée et présente pour participer autant que les façades au design des meubles, ce mouvement de fond étant comparable à ce qui se produit dans le secteur de l’automobile. Il se traduit chez Salice par l’essor de la gamme Split et par la plus récente Excessories qui a été lancée lors du salon Interzum en mai dernier. Destinée aujourd’hui au dressing, cette offre de solutions concrètes d’aménagements sera à terme développée pour les différentes pièces de l’habitat, en y adaptant spécifiquement les éléments constitutifs (coulisses, tablettes, etc.) afin de leur conférer la meilleure fonctionnalité. Cela c’est aussi traduit par la présentation de notre nouvelle gamme de systèmes de relevant EvoLift (visuel ci-dessus et voir le dossier qui lui est actuellement consacré en page d’accueil dans notre rubrique des Produits du mois, ndlr). Sans être une innovation à part entière, elle n’en a pourtant pas moins été remarquée sur notre stand en raison des avantages de durabilité et de réglage de son fonctionnement mécanique, mais aussi de choix et d’installation pour les fabricants. L’étendue de ses possibilités d’utilisation concentrée dans un nombre de références réduit leur permet aussi de rationaliser leur chaîne de production et de ne pas avoir un stock trop lourd à gérer. L’EvoLift devrait donc connaître un franc succès commercial dans les mois à venir. Cela devrait aussi être le cas pour notre nouvelle charnière Série B destinée aux portes fines (à partir de 8 mm d’épaisseur) et qui est dotée d’amorti ou du système Push.»
Propos recueillis par J.A
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