Quelques Echos de l'équipement de la maison

Actualités - 09 déc. 2011

Malgré la crise, les réseaux d’équipement de la maison continuent d’avoir le vent en poupe, portée par l’engouement des Français pour la décoration et leur souci de bien être intérieur, meilleur refuge anti-morosité. Notre confrère Fabrice Michelier des Echos a mené enquête. Voici quelques extraits de ses conclusions sur divers thèmes.     
Quelle est la situation économique du secteur ?
« L’équipement de la maison connait un tassement en termes d’évolution du nombre de réseaux. En 2010, on comptabilisait 126 franchiseurs contre 127 en 2009 (chiffres enquête de la FFF). Le nombre de franchisés est (en revanche) passé de 3 407 à 3 725. Le chiffre d’affaires global annuel baisse, lui, de 12,5 % passant de 5,06 à 4,43 milliards d’euros. Cependant, le secteur reste un poids lourd de la franchise puisque les diverses enseignes représentent 8,5 % de l’ensemble des réseaux. Dans la cuisine, la concession (Mobalpa, Cuisinella, Schmidt, Perene, Arthur Bonnet, etc.) et la franchise (Aviva, Cuisine Plus, SoCoo’c) s’imposent comme les contrats les plus communs ».

Quelles sont les origines professionnelles des nouveaux patrons de magasin ?
« Si les cadres ou commerçants sont prisés des réseaux de cuisines, peu d’entre eux exigent que le candidat soit issu du secteur (à l’exception de Comera, Cuisines Références et Perene). De son côté, Le Torchon à Carreaux, spécialisé dans les arts de la table, n’affiche pas de priorité concernant l’origine professionnelle, à l’image de Toiles de Mayenne dans la décoration. Pour Atlas, enseigne d’ameublement, la seule contrainte est d’être âgé de plus de 30 ans, tout comme pour la Compagnie du Lit ».

Quels investissements et droits d’entrée ?
« Cuisine Plus requiert 130 000 euros d’apport personnel, un droit d’entrée de 23 000 euros, pour un investissement initial hors local situé entre 200 et 300 000 euros. Ixina se situe dans la même moyenne à la différence de Mobalpa qui ne requiert pas de droit d’entrée, un apport initial de 80 000 euros pour un investissement initial compris entre 250 et 400 000 euros ».

Quelle sont les qualités requises ?
« Malgré l’éventail de professions au sein du secteur de la décoration et de l’aménagement, des qualités communes reviennent pour chaque réseau. Que ce soit dans les cuisines ou les meubles, il s’agit d’achats importants pour le client, parfois équivalents à celui d’une voiture. L’empathie et l’écoute du client s’imposent, tout comme une capacité à prodiguer des conseils. Des capacités de manager sont aussi importantes : un magasin ne se gère pas seul, il faut être capable de motiver ses équipes et transmettre les clés de la réussite. Dans les arts de la table et la décoration, les réseaux recherchent également des passionnés ».

Quelles sont les perspectives de développement et de recrutement ?
« Parmi les différents sous-secteurs, celui des cuisinistes continuent d’avoir le vent en poupe. Si 2009 a marqué un coup d’arrêt pour l’ensemble de la profession, 2010 et 2011 redonnent le sourire aux réseaux. Cuisinella prévoit ainsi 15 ouvertures en 2011, Ixina 18, Mobalpa 10 et SoCoo’c 15. Même tendance du côté des enseignes spécialisées dans les arts de la table. Le Torchon à Carreaux, qui comptait 47 unités fin 2010, annonçait 10 nouvelles ouvertures en 2011. Quant à Guy Degrenne, qui affichait 9 points de vente supplémentaires en 2010, l’objectif est de compter 8 magasins de plus d’ici la fin de l’année ».

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