Quelles conséquences à la hausse de l'immobilier ?

Actualités - 15 juil. 2010

Vraie reprise ou rebond conjoncturel pour l’immobilier ? En tout cas, il est nécessaire de suivre de près l’évolution de ce poste, majeur pour l’économie globale et pour le secteur de la cuisine équipée en particulier. Selon les statistiques officielles du Commissariat général au Développement durable, « au premier trimestre 2010, près de 26 700 logements ont été vendus, soit 5,3 % de plus qu’au premier trimestre 2009. Les ventes de logements en immeubles collectifs ont augmenté de 3,9 % et celles de maisons de 15,5 % par rapport au premier trimestre 2009. Du deuxième trimestre 2009 au premier trimestre 2010, le nombre de ventes s’élève à 108 000 soit 38,3 % de plus qu’au cours des quatre trimestres précédents. Au cours du premier trimestre 2010, 26 100 logements ont été mis en vente, soit 67,5 % de plus qu’au premier trimestre 2009 où le niveau des mises en vente avait été l’un des deux plus bas depuis 1996. Les mises en vente de logements en immeubles collectifs ont progressé de 74,6 % et celles de maisons de 34,2 % par rapport au premier trimestre 2009. Du deuxième trimestre 2009 au premier trimestre 2010, ce sont 88 300 logements neufs qui ont été mis sur le marché, soit 10,6 % de plus qu’au cours des quatre trimestres précédents ».

 
Parallèlement, le nombre des mises en chantier de logements neufs et des permis de construire s’est fortement amélioré : respectivement 14,6 % et 41,9 % pour la période mars-mai 2010 comparée à la même de l’année précédente.
 
Dans l’ancien, malgré certains désaccords entre la Fnaim, Century 21 et l’Institut notarial de l’immobilier, la tendance est également à l’amélioration avec une nette augmentation des transactions et même une augmentation des prix, ce sujet étant le plus discuté. Car s’il y a indéniablement eu une forte hausse des prix à Paris, celle-ci pourrait être très faible, voire inexistante, en province.
 
Dans la crise actuelle, l’un des principaux facteurs en faveur de cette bonne tenue du neuf et de l’ancien est le placement dit « de père de famille » tandis que les marchés financiers suscitent méfiance, sinon rejet. Ces logements acquis pour les enfants ou pour le rapport ne bénéficient évidemment pas du même niveau d’investissement en équipement que ceux dans lesquels l’acquéreur va habiter. Il y a donc fort à parier qu’un aménagement de cuisine y reste assez simple : une situation qui pourrait donc favoriser, encore une fois, certains types de grande distribution ou certains spécialistes du low cost.

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