Poggenpohl fait renaître Goldreif

Actualités - 22 oct. 2013

La crise économique débutée fin 2008 a eu diverses conséquences directes sur la consommation des ménages et ainsi, par effet direct, sur la distribution de la plupart (sinon tous) des produits de consommation. Contrairement à ce qu’on pourrait croire de prime abord, ce sont les produits non courants de consommation qui ont été le plus souvent impactés, se traduisant par une érosion des budgets moyens accordés par les ménages.

La cuisine équipée n’y a pas échappé, ceci quels que soient les hauteurs de gamme, les cuisinistes devant composer avec une plus forte pression tarifaire exercée par leurs prospects. Ce phénomène s’est accentué avec le durcissement d’une concurrence émanant d’enseignes jouant délibérément la carte du low cost, mais aussi d’autres cuisinistes référençant désormais des fabricants allemands plus récents, désireux de conquérir le marché français en affichant des prix positionnés 15 ou 20 % plus bas que de leurs concurrents directs.

 

Afin de répondre à la demande de leurs revendeurs inquiets de perdre des ventes au profit d’autres magasins, nombre de fabricants français, allemands ou italiens leur proposent donc de référencer une nouvelle offre plus courte et plus accessible, parallèlement à leur collection habituelle. Aussi compréhensible soit-elle,  cette démarche présente le risque d’enclencher un cercle vicieux qui, telle une concurrence interne déséquilibrée, favorise la vente du produit d’appel aux dépens de celui référencé jusque-là, voire en l’excluant du choix proposé, réduisant ainsi considérablement les marges bénéficiaires des cuisinistes sans alléger leur volume de travail. Au final et de manière plus grave, cette dérive conduit à pratiquer un dumping toujours plus serré, qui porte préjudice à l’image des cuisinistes en les plaçant sur les mêmes plans que les grandes surfaces.    

 

Se prémunir de ce danger, tout en s’adaptant à l’évolution incontournable du marché et de la demande consumériste qui la sous-tend, consiste à instaurer entre l’ancienne et la nouvelle collection (ou marque) une véritable complémentarité aux effets positifs réciproques. C’est l’ambition déclarée de Poggenpohl qui vient de réactiver la marque Goldreif, dans son giron depuis les années 1970. Le fabricant allemand entend de fait rester dans le secteur du luxe pur et conserver une identité de design non-conformiste. Goldreif propose en effet un choix laissant libre cours à l'inspiration avec une gamme complète, avec un total de 113 façades différentes présentant des styles, couleurs et matériaux variés, disponibles dans les couleurs RAL ou NCS et un large choix de dimensions de façades et d'assemblages en 44 couleurs ou finitions et 40 couleurs/finitions pour les côtés visibles des panneaux d'assemblage, horizontaux comme verticaux. Se distinguent notamment des applications au laser sur les façades laminées, mélaminées et en acrylique qui offrent « une qualité optimale et un aspect visuel en bois, en plaqué ou avec décors, disponibles en structure granulée horizontale ou verticale, sans supplément de prix ». Fabriquées dans les usines de Nobia (leader européen et propriétaire de Poggenpohl), à Wels et Freistadt (Autriche), les cuisines Goldreif sont équipées en exclusivité de la gamme premium d’appareils encastrables Gourmet élaborée par Electrolux. Elles seront disponibles uniquement par le biais du réseau des magasins exclusifs Poggenpohl, l'objectif fixé par les dirigeants du groupe étant d'augmenter « la part de marché dans les segments milieu et haut de gamme, afin de renforcer la position de Poggenpohl dans le marché du luxe ».

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Poggenpohl fait renaître Goldreif
Poggenpohl fait renaître Goldreif

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