Nobilia, des résultats impressionnants

Actualités - 06 mars 2013

Nobilia über alles : Nobilia au-dessus de tous… Ce pourrait être la formule de conclusion de l’année 2012 durant laquelle l’industriel de Verl, déjà largement leader de son pays au début de l’exercice, a encore progressé de 5,6 % pour atteindre le chiffre d’affaires record de 897,9 millions d’euros. Révélé début février et repris par Möbel Kultur, ce montant consacre à nouveau une stratégie privilégiant la production hyper-automatisée de grands volumes de cuisine, vendues à bas prix à des chaines de distribution spécialisée ou généralistes de l’équipement du foyer. L’automatisation n’est pas tout et il faut remarquer que l’entreprise a embauché en 2012 pour compter 2446 salariés, ce qu’on ne peut que saluer en période de chômage élevé. Il ne s’agit pas de glorifier Nobilia qui, en dépit des apparences flagrantes au point d’en être aveuglantes, pourrait se révéler un géant aux pieds d’argile si le marché européen connaissait une baisse durable de 10 ou 15 % en volumes, comme tout industriel jouant cette carte au prix de faibles marges… de manœuvre). Il n’empêche : adossée sur des choix qui pouvaient paraître risqués au début des années 1990 lorsque les cuisinistes dominaient sans partage le marché, sa réussite est devenue le symbole, moins connu du grand public qu’Ikea, mais tout autant significatif en réalité, de la démocratisation de la cuisine intégrée dans toute l’Europe au cours des 15 dernières années. Ce mouvement avait débuté bien avant (ses prémices remontent au début des années 1980), mais il s’est accéléré depuis un peu plus d’une décennie.

 

De fait, Nobilia a progressé dans et hors de ses frontières. Sur son marché intérieur pourtant très concurrentiel et où le taux d’équipement des foyers est élevé, il affiche une croissance de 4,2 % jusqu’à 546,8 millions d’euros et une part de marché phénoménale de 29,9 % ! Mais c’est surtout hors de ces frontières, où les industriels allemands de la cuisine, de l’électroménager, de la machine à bois et de tous les autres secteurs vont chercher leur vecteur de développement (cf. le groupe Volkswagen qui vient d’annoncer un bénéfice de 12 milliards d’euros en 2012), que Nobilia a le plus progressé avec + 8 % pour un chiffre d’affaires de 351,1 millions d’euros (soit 39,1 % du global).

 

La France est le premier débouché avec 140 millions d’euros, ce qui place le fabricant allemand parmi les 5 premiers acteurs industriels sur le marché français, toutes nationalités confondues, avec Ikea,  Lapeyre, la Salm et le groupe Fournier. La Belgique (notamment la Wallonie particulièrement dynamique) et l’Autriche se trouvent au deuxième et troisième rang. Si ces trois pays ont vu les ventes de Nobilia augmenter, elles sont restées stables dans le reste de l’Europe. Sous des horizons plus lointains, la Chine est une source de développement : environ 11 000 cuisines Nobilia y ont été exportées en 2012.

 

Les appareils encastrables ont aussi contribué directement à la hausse du chiffre d’affaires. En 2012, un million d’entre eux ont équipé près de la moitié des 560 000 cuisines livrées par le géant germanique, promoteur depuis longtemps du système des « blocks » rassemblant en une seule commande une cuisine aménagée. Le gérant de l’entreprise, Günter Scheipermeier, a souligné l’importance à cet effet, « tant sur le marché intérieur que sur ceux à l’exportation, de l’offre large des marques exclusives de Nobilia que sont Progress (conçue par Electrolux), Junker et Leonard (par BSH) Le fait de disposer de gammes exclusives met nos revendeurs à l’abri de la concurrence générée par Internet ».

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