Des nouvelles de Darty Cuisines

Actualités - 22 mars 2013

- Culture Cuisine : En juin dernier, Darty Cuisine présentait sa nouvelle collection caractérisée par une montée en gamme. Quel bilan en dressez-vous pour leur accueil en magasins et en termes de ventes ?

- Olivier Demoget : « Deux nouveautés, conçues par notre fournisseur Beckermann, se sont surtout distinguées : le modèle Velouté, présenté en couverture du catalogue, est une laque mate sur une nouvelle structure en MDF, et qui est exposée dans la quasi-totalité de nos magasins, avec des résultats commerciaux très satisfaisants ; le second modèle, nommé Cannelle, n’a pas bénéficié d’un tel déploiement dans nos points de ventes, mais il a enregistré également de bons scores, en raison de sa finition originale de bois brut de sciage, avec ou sans rainurage. Parallèlement, l’évolution de notre modèle à cadres Amandine a également reçu un très bon accueil, tant de la part de nos équipes en magasin que des consommateurs.

 

- CC : Combien y-a-t’il aujourd’hui de magasins dotés d’un rayon cuisine ?

- OD : Le réseau Darty Cuisine compte aujourd’hui 48 points de ventes, sur un total de 226 à l’enseigne Darty en France. Nous en avons ouvert 11 en 2012, dont celui du Havre-Montivilliers qui propose exclusivementde la cuisine, avec des familles de produits nouvelles (arts de la table, décoration et cours de cuisine). Nous sommes en cours de validation de ce nouveau type de magasins, afin de peaufiner le concept et éventuellement d’en ouvrir d’autres dans les prochaines années. De manière plus générale, nous avons trois critères qui motivent l’ouverture de nouvelles unités Darty Cuisine : la taille de la ville, l’opportunité d’agrandissement de chaque magasin en rachetant notamment des mètres carrés d’une surface voisine, et enfin la possibilité de réorganiser les rayons existants pour libérer de la place.

 

- CC : La cuisine reste t’elle l’une des familles produits les plus prospères chez Darty et a t’elle boosté la vente de vos gammes d’appareils encastrables comme vous l’attendiez ?

- OD : La cuisine est l’un des rares produits qui échappent à la concurrence débridé des sites de vente sur Internet. Je reste optimiste dans l’avenir des magasins physiques, parce qu’ils permettent aux consommateurs de bien apprécier les produits qu’ils désirent acheter, en les voyant et en les touchant dans leur réalité en trois dimensions. Internet est certes incontournable, mais c’est surtout parce qu’il est un vecteur d’informations et de première sélection des appareils encastrables avant de se rendre à un magasin pour acheter. Ainsi, 20 % des tables de cuisson et moins de 10 % des hottes sont achetés sur le Web. Concernant la dynamisation de l’encastrable par la vente de cuisines intégrées, il se produit en réalité un effet positif de réciprocité entre ces deux univers de produits : bien sûr, en vendant un ensemble de meubles, nous sommes amenés naturellement à l’équiper en appareils, y compris de pose libre, mais nos vendeurs des rayons encastrables invitent aussi leurs prospects et clients à découvrir le rayon des cuisines équipées dans le magasin. Ce qui peur susciter des envies non prévues initialement.

 

- CC : Darty Cuisine s’est imposé comme un acteur important de la distribution de cuisine équipée. Dans quelle catégorie classeriez-vous votre enseigne ?

- OD : Darty reste une enseigne multi-spécialiste de l’électroménager, mais qui développe une unité indépendante de développement consacrée à la cuisine. Cette autonomie nous permet de conserver une approche spécifique à ce métier que nous considérons complexe et à part entière. Nous appelons ainsi nos vendeurs des « concepteurs vendeurs » et nous accordons une importance décisive à leur formation, qui est réalisée en interne dans notre académie pendant 4 mois mais aussi au Centre Grégoire-Ferrandi ».

 

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