SoCoo'c, dans la force de l'âge

Actualités - 26 nov. 2013

- Culture Cuisine : En juin dernier, Laurent Margueretaz, directeur des réseaux du groupe Fournier, dressait sur notre site d’information un bilan semestriel positif pour l’enseigne SoCoo’c que vous dirigez. Cette tendance s’est-elle confirmée au deuxième semestre ?

- Antony Cinato : Absolument. La deuxième partie de l’année s’étant même déroulée sous des auspices encore meilleurs. Nous avons ainsi battu notre record de chiffre d’affaires mensuel en septembre, le mois d’octobre étant également satisfaisant. Globalement, 2013 s’achèvera sur une croissance à deux chiffres. Depuis maintenant 2 ans, nous nous sommes consacrés à repositionner l’enseigne, notamment afin d’arrêter la hausse du panier moyen que nous constations et qui sortait SoCoo’c de son positionnement naturel. De fait, nous n’avons ouvert que  10 magasins durant cette période. La croissance de notre activité s’est donc produite au périmètre quasiment égal des 40 magasins constituant notre réseau, même s’il est vrai que nos nouveaux points de ventes ont connu un démarrage rapide.

 

- Culture Cuisine : Le système de franchise reste t-il prédominant chez SoCoo’c ?

- Antony Cinato : Tout à fait. Outre nos 4 magasins en succursale, tous les points de ventes sont franchisés. La moitié de leur dirigeant est issue d’autres métiers que de la cuisine alors qu’elle était très minoritaire au lancement de l’enseigne il y a 7 ans, et leur proportion est actuellement majoritaire dans les ouvertures récentes de magasin. Nous leur assurons évidemment une formation approfondie et spécifique aux valeurs de l’enseigne SoCoo’c. Les dirigeants appartenant déjà au métier de la cuisine ont le plus souvent des magasins SoCoo’c, ou des magasins Mobalpa également.

 

- Culture Cuisine : La surface des points de vente a-t-elle aussi évoluée ?

- Antony Cinato : Oui. Lors de la création de l’enseigne, les magasins couvraient une surface entre 400 et 500 m2. Puis, nous avons ouvert 4 magasins pilotes de 800 m2, mais nous n’avons pas mesuré les résultats escomptés. Nous sommes donc revenus à des superficies plus rationnelles en termes d’optimisation financière de l’espace, avec des points de vente de 400 m2. En revanche la localisation n’a jamais changé en privilégiant toujours les zones commerciales périurbaines. Dans ces conditions, le panier moyen de l’enseigne est resté depuis quelques années aux alentours de 5 900 euros, électroménager et pose compris, mais pouvant démarrer à 2 500 euros. Nous ne souhaitons en effet pas interférer dans le positionnement de Mobalpa. SoCoo’c propose exclusivement des ensembles de cuisine, avec une offre renouvelée en mai dernier de jeune habitat qui s’adresse principalement aux premiers équipements des ménages appliquant une démarche simplifiée « d’achat malin », c'est-à-dire à la fois esthétique, fonctionnel et pas cher. Notre communication auprès de cette cible est réalisée au travers de radios locales et de mailings postaux. Nous allons aussi beaucoup investir dans les médias digitaux, afin de développer notre notoriété sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux.

 

- Culture Cuisine : Quelles sont vos ambitions pour 2014 et ensuite ?  

- Anthony Cinato : Elles sont d’intensifier cette présence sur Internet. En termes de couverture du territoire, nous allons reprendre notre plan de développement au rythme appliqué il y a deux ans, avec l’ouverture de 10 à 15 magasins chaque année. Nous allons nous implanter progressivement dans toutes les régions de la France, en ciblant les principales zones de chalandise de l’Hexagone. Nous nous donnons une dizaine d’années pour mailler le territoire national avec un réseau de 120 à 150 points de vente.

Type the title here

Type the text here

Partager cet article

SoCoo'c, dans la force de l'âge
SoCoo'c, dans la force de l'âge

Liens sur vignettes ci-dessous