La cuisine « beurk » fait mieux vendre le logement !

Actualités - 17 sept. 2024

Ou cuisine « sale » pour ne pas prendre le vocabulaire des enfants devant un plat d’endives ou d’épinards. D’ailleurs, il ne s’agit pas ici de ce qu’il y a dans l’assiette, mais autour. Et si cette tendance, comme tant d’autres, nous vient des États-Unis, la « dirty kitchen » ne concerne en réalité pas vraiment la cuisine à proprement parler . Explications.

On connaissait la cuisine ouverte nous venant d’outre-Atlantique et des plateaux de cinéma hollywoodiens plus exactement. Faudra-t-il nous habituer à la cuisine sentant le renfermé, car sale et non entretenue ? Qu’on se rassure, popularisée sous le nom de «dirty kitchen» par des décorateurs en vogue chez l’oncle Sam, cette tendance n’a rien à voir avec un laisser-aller sur le ménage dans cette pièce cruciale du logement. En réalité, il s’agit simplement d’une méthode pour conserver sa «vraie cuisine» propre. Facétieux ces Américains…

Dans un article paru cet été, Le Figaro Immobilier explique ainsi que le concept, tel que présenté sur le site américain de déco House Beautiful, « se trouve à mi-chemin entre le cellier et la cuisine de service. Bien plus qu’un simple espace de stockage mais moins ambitieux qu’une cuisine professionnelle tournée vers la réception, cette cuisine «sale» communique directement avec la cuisine «propre». C’est celle où l’on peut laisser s’entasser la vaisselle ou ne pas nettoyer directement le plan de travail recouvert de farine où l’on a préparé ses pizzas. »     

Il ne s’agit donc pas du cellier dont disposent depuis longtemps nos demeures françaises, mais bien d’une vraie deuxième cuisine avec meubles et appareils électroménagers. Soit un équipement dont le coût le moins élevé, selon les décorateurs interrogés par le site américain, est de 45 000 à 55 000 dollars (41 500 à 50 000 euros). Pour le journal français, si cet investissement lourd est à déconseiller à ceux n’envisageant pas de rester longuement dans le logement, « le jeu peut en valoir la chandelle pour les autres car outre l’agrément que procure cette « dirty kitchen », elle dope la valeur du logement. » Et de citer la plateforme immobilière Zillow, selon laquelle ce type d’équipement génère un retour sur investissement de près de 80%. Une belle « cuisine sale » dépassant légèrement les 60 000 euros permettrait ainsi  de faire grimper la valeur de son bien de 50 000 euros.

J.A

Sources : 

Le Figaro Immobilier 

House Beautiful

Plateforme immobilière Zillow

 

Partager cet article

La cuisine « beurk » fait mieux vendre le logement !
La cuisine « beurk » fait mieux vendre le logement !

Liens sur vignettes ci-dessous