Alno toujours à la peine

Actualités - 06 sept. 2013

Etre un fabricant allemand de cuisines n’est pas l’assurance d’une réussite prospère et  n’empêche pas de tomber dans une spirale négative dont il est toujours difficile de se sortir. En témoigne la mauvaise aventure que traverse depuis plusieurs années Alno, jadis leader du marché allemand (et donc européen) aux côté de son compatriote Wellmann avec lequel il avait de surcroît fusionné en 2003.         

 

La démission le 31 mai dernier d’Elmar Duffner, pourtant annoncé comme l’homme providentiel du redressement(relire en cliquant ici), était un signe des problèmes persistants, malgré l’injection de 26 millions d’euros par un fond d’investissement en 2011. Et les résultats semestriels qui viennent d’être officiellement révélés en sont la confirmation.  

 

Ainsi que le précise notre confrère allemand de référence Möbel Kultur, le chiffre d'affaires du consortium au cours des six premiers de 2013 a accusé une franche baisse de 14,9 %, tombant de 230,9 millions d'euros à 196,5 millions d'euros. Selon la direction de l’entreprise, cette érosion notamment « de l'augmentation de prix exécutée dans le deuxième semestre en 2012 ainsi que de la décision de renoncer aux commandes faibles de marge et d'augmenter ainsi la capacité bénéficiaire ». Les recettes sur le marché intérieur allemand ont régressé de près de 20,8 % à 131 millions d'euros, alors que celles issues de l’export se sont maintenues (- 0,1 %).

 

La ventilation des chiffres par marque s’établit de la façon suivante :

- le chiffre d'affaires d’Alno a baissé de près de 4 millions d’euros (- 7,3 %) pour atteindre 50,8 M.€, progressant à l’étranger mais reculant en Allemagne.

- celui de Wellmann s’est réduit de 26,1 % à 49,6 millions d'euros, mais avec une progression de 4,4 % de la marge de produit brut.

- Impuls a vu son chiffre d'affaires chuter à 47,9 millions d'euros, soit - 18,1 %, mais avec une hausse de 3,7 % de la marge de produit brut. 

- enfin, le chiffre d affaires de Pino s’est effrité de 8,8 % pour se solder à 41,6 millions d'euros.

 

En revanche, les effectifs du groupe se sont très légèrement accrus au premier semestre avec 1 897 collaborateurs (contre 1865 précédemment), répartis su les sites du siège de    Pfullendorf (685), Enger (559), Brilon (244), Coswig (218) et dans les filiales étrangères (167 personnes).

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