Nouvelles scientifiques de l'électroménager

Actualités - 23 déc. 2014

Les appareils ménagers font partie du quotidien de leurs acheteurs. Aussi sont-ils des éléments dans les débats portant sur les sujets de société : société de consommation, impact environnemental, tâches dévolues dans l’évolution des aides à la personne, place dans l’inter-connectivité croissante. Autant de sujets qui motivent les hommes de science et sociologues à avancer leurs recherches, dont les résultats sont relayés par les médias spécialisés. Ainsi, dans son numéro de décembre, le magazine de référence Science & Vie a t-il consacré les trois articles suivants aux avancées de cette filière (les inter-titres sont de Culture Cuisine) :  

 

L’obsolescence programmée peut être utile pour l’écologie

Rappel des faits : le 14 octobre dernier, l’Assemblée nationale a adopté le projet de Loi sur la transition énergétique. Un article sur l’obsolescence programmée prévoit de punir de 300 000 € d’amende et de deux ans de prison « l’introduction volontaire d’une défectuosité, d’une fragilité, d’un arrêt programmé ou prématuré, d’une limitation technique, d’une impossibilité de réparer ou d’une non-compatibilité ». Ce projet est présenté au Sénat début   2015.

 

« Les associations de consommateurs, les organisations environnementales, et maintenant le gouvernement… La guerre est déclarée contre l’obsolescence programmée, cette pratique industrielle qui consiste à raccourcir en secret la durée de vie des produits, pour en vendre plus. (…)

Faudrait-il alors convertir notre société moderne aux objets robustes et durables du « bon vieux temps ? (…) La conclusion des études menées jusqu’ici peut surprendre : minimiser l’impact environnemental d’un objet ne passe pas toujours par l’allongement de sa durée de vie. Deux types d’objet se démarquent : ceux dont l’impact se concentre au moment de leur fabrication et ceux qui marquent la planète de leur empreinte pendant leur utilisation. Ce sont ceux-là qui pourraient gagner à être renouvelés régulièrement, dans la mesure où les nouveaux modèles consomment moins.

Ainsi, détaille Eric Vidalenc, de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), « à condition de recycler, il peut être avantageux sur le plan énergétique d’acheter un nouveau réfrigérateur A++ : les modèles récents consomment 170 kWh/an contre 320 pour le parc moyen actuel ». Selon une enquête de l’Ademe publiée en 2012, le renouvellement en France, de l’ensemble du gros électroménager (congélateurs, réfrigérateurs, lave-linge et lave-vaisselle) permettrait de réduire l’impact environnemental d’au moins 20% -hors déchets. De son côté, une étude parue en 2003 dans le Journal of Engineering Manufacture établissait la durée de vie optimale d’un lave-vaisselle à 8.3 ans, quand l’âge moyen des équipements français est de 11 ans.

Bien entendu, corrige le magazine, il existe une foule d’objets – du téléphone portable à la voiture électrique en passant par les vêtements - pour lesquels l’allongement de vie serait bénéfique ».

 

On peut recharger ses smartphones et tablettes avec son frigo… chinois 

« Le géant chinois Haier vient de signer un partenariat avec la start-up californienne Energous Corporation afin d’intégrer sa technologie Wattup à ses produits électroménagers (réfrigérateurs, machine à laver, cuisinières…). Wattup ? Un dispositif sans fil qui utilise les ondes électromagnétiques pour recharger à distance n’importe quel smartphone ou tablette situé dans un rayon de 5m. Il suffit pour cela de doter l’appareil électroménager d’un transmetteur, et le mobile d’un récepteur, qui s’intègre, selon le fabricant, à l’intérieur de sa batterie. Premières commercialisations prévues d’ici à fin 2015 ».

 

Un lave-vaisselle vraiment intégral

« Aussi performant soit-il, un lave-vaisselle classique à lavage rotatif atteint difficilement la vaisselle située dans les coins de la machine. C’est pourquoi Samsung a entièrement repensé son nouveau modèle, baptisé Water Wall. Au lieu d’un bras tournant dans le fond de la cuve, un déflecteur coulissant d’arrière en avant, projette l’eau à la verticale à travers six buses. Ce procédé unique, doublé d’un bras rotatif au-dessus du panier supérieur, permet de couvrir toute la zone de lavage, et la haute pression de l’eau (230mbar, contre 180 habituellement) nettoie plus efficacement. Le fabricant a même prévu une fonction booster à 260mbar sur la moitié de la cuve que l’on souhaite privilégier. Idéal pour les plats et les casseroles très sales ». Le prix – 1 200 euros environ - est encore assez dissuasif.    

Partager cet article

Nouvelles scientifiques de l'électroménager
Nouvelles scientifiques de l'électroménager

Liens sur vignettes ci-dessous