Doit-on y voir un symbole délibérément brandi pour affirmer sa force ? C’est en pleine MOW ou KuchenMeile, (hausmesses tenues simultanément par les fabricants allemands et qui ont fait de l’ombre ces dernières années à Cologne, avant d’en devenir partenaires), qu’est tombé le communiqué de presse annonçant les derniers chiffres de participation à la première édition de LivingKitchen, du 18 au 23 janvier à Cologne. Et quels chiffres ! « Après avoir dépassé le nombre magique de 100 firmes cet été, nous prévoyons maintenant un total final d'environ 150 exposants. Cela signifie que nous avons plus que doublé notre but initial de 70 participants » a déclaré Gerald Böse, dirigeant de KölnMesse. Pour accueillir tous ces stands, dont certains seront ceux des plus grands allemands, donc européens, comme pour assurer de bonnes conditions de visites aux professionnels et grand public attendus nombreux, les halls 4 et 5.2 seront intégralement occupés.
Selon Gerald Böse, « le fait que nous consacrons plus de 40 000 m² à la présentation de la cuisine comme l’espace vital signifie que, directement du début, LivingKitchen sera le salon de cuisine le plus grand et le plus complet jamais tenu en Allemagne. Intégré dans le salon international du meuble qu’elle complétera spécifiquement, la manifestation sera notamment animée au milieu de Hall 4.1par le programme de "Cooktainment" dirigé par les chefs Johann Lafer, Frank Buchholz et Nelson Müller.». I
Après quasiment une décennie en recul pare rapport à son rival milanais Eurocucina, le salon de la cuisine à Cologne revient donc en force sous cette nouvelle appellation de LivingKitchen qui s’affirme mieux que jamais comme le rendez-vous européen du secteur en 2011. Certes, les organisateurs profitent du dynamisme de ce secteur industriel en Allemagne et de sa volonté de se réunir dans une manifestation à la fois fédératrice et mobilisatrice. Cela ne nous consolera pas pour autant face au fait que notre Espace Cuisine & Bain de la Porte de Versailles qui répondait à la même vocation dans les années 1990, n’a pas trouvé d’héritiers digne de ce nom et qu’il faut traverser les frontières, du Rhin, des Alpes, mais aussi des Pyrénées (avec le Sici de Madrid) pour arpenter les allées d’un salon national.
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