Satisfaction germanique

Actualités - 10 sept. 2010

Dans un article publié sur le site du magazine Möbelmarkt, Elmar Duffner, président de la VDM (Verband der Deutschen Möbelindustrie), se félicite des bons résultats à l’export de l’industrie allemande du meuble durant le premier semestre 2010 : + 8,4 %. Une performance qui compense en partie, en partie seulement, la baisse de 15 % de l’année dernière. Les pays où la meilleure dynamique a été enregistrée sont en Europe la France ou la Suisse avec respectivement 16,3 % et 9,1 % et, outre-mer, la Chine (71,4 %), la Corée du Sud (134 %) et les Emirats Arabes Unis (31,3 %). En revanche, les affaires restent difficiles aux Pays-Bas (10,1 %) et aux Etats-Unis (- 3,7 %) et se stabilisent en Grande-Bretagne avec une croissance de 3,7 %.

 
Source de satisfaction supplémentaire pour les défenseurs du « made in Germany », leur plus dangereux compétiteur, l’Italie, reste loin derrière dans de nombreux pays : aux Pays-Bas, la part de marché allemande est de 22 % et celle de l'Italie de 3 %, en Belgique, le rapport est de 25 % contre 11 %, en Autriche, de 61 % contre 16 %. La France apparaît comme une exception avec une PDM italienne de 12 % supérieure à celle de l'Allemagne qui n'est que de 10 %.
 
Le mobilier de cuisine pèse pour beaucoup dans ces performances qui peuvent en rendre plus envieux plus d'un. En effet, selon le président de la VDM, la part de marché "cuisine" allemande est en Belgique de 39 %, aux Pays-Bas de 46 % et en Autriche de 55 %. Sur les mêmes marchés, les Italiens se contentent respectivement de 1,5 %, 0,9 % et 5 %.
En France, Elmar Duffner affirme que la part de marché germanique atteint 16 % alors que les transalpins ne dépassent pas 7 %. Pour lui, pas de doute, à côté de ses forces traditionnelles, la qualité, la technique et l'innovation, la cuisine allemande est également reconnue par son haut niveau de design. Et de conclure : « bien que les Italiens cuisinent mieux que nous, nous construisons les meilleures cuisines ». Real politik, intox ou provoc ? Quoi qu’il en soit, il n’est pas sûr qu’on apprécie beaucoup de l'autre côté des Alpes…

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