L'imprimante 3D qui fait à manger

Actualités - 05 sept. 2014

On savait qu’on peut désormais construire en un temps record divers objets déco du quotidien et même sa maison en un temps record grâce à l’avènement de l’imprimante 3D. Si la question se pose quant à son application aux ensembles de cuisine (voir notre article du 9 avril en cliquant ici ), elle est déjà réglée concernant le contenu de nos assiettes.

 

Dans son numéro d’août, le magazine Science & Vie annonce ainsi que la nourriture « fait maison » va prendre « un virage technologique avec l’imprimante 3D alimentaire Foodini. Cette machine développée par la start-up espagnole Natural Machines, propose en effet d’imprimer certains plats pour gagner du temps, et leur donner au passage une forme originale. Comme avec une imprimante 3D classique, l’impression s’opère couche par couche (une couche de pâte, une couche de sauce tomate, etc. pour une pizza) avec, en guise de cartouches, des capsules cylindriques remplies de produits frais par l’utilisateur ».

 

Seules conditions nécessaire à cette réalisation : que leur texture ne soit ni trop liquide ni trop épaisse, et que le plat se prête à cette préparation en couches. L’opération dure plusieurs minutes, selon la recette et la quantité désirée, puis on passe à la cuisson dans un four traditionnel. On obtient ainsi une pizza ou un gâteau dans une forme prédéfinie (sapin de Noël, étoile, etc.). Comme la machine Foodini possède une connexion wi-fi, l’utilisateur peut accéder directement à de nouvelles recettes sur un site communautaire et y proposer les siennes. La commercialisation de cette imprimante de 43 cm de côté est prévue avant la fin de l’année, au tarif de 1 000 euros.

 

Pas si excessif au regard des prix de certains smartphone et autres appareils high-tech  changés tous les ans par les geeks. De fait, les premiers acheteurs – appelés early adopters en langage marketing – pourraient bien être les accros de jeux vidéo et de programmation informatique, dont est bien connue l’ingurgitation rapide et distraite de margheritas, orientales  et autres  quatre saisons (pour la calzone, on aura du mal à la faire en couches…).  

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L'imprimante 3D qui fait à manger
L'imprimante 3D qui fait à manger

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